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Les Etapes

Ashtanga : les 8 étapes Yoga


Ashtanga signifie en sanskrit « constitué de 8 parties », « de 8 membres » ou « de 8 étapes », « asta » étant 8. Contrairement à l’habitude qui existe aujourd’hui dans le monde occidental d’en faire un style de yoga dynamique, ashtanga est en réalité le chemin décrit par le rishi (sage) Patanjali dans les Yoga Sutras en IIème siècle av.JC. Le chemin qui peut être appliqué à la pratique de n’importe quel style de yoga (hatha, vinyasa, Iyengar, kundalini, akhanda, kriya).


Avant de les regarder notons que comme chaque processus de perfection, ces étapes ne donnent pas à suivre un chemin linéaire. Selon le principe de la dialectique, les 8 étapes et leurs sous-étapes doivent être travaillées en spirale. On peut mettre en parallèle les 7 premières étapes d’ashtanga avec les 7 chakras allant du plus matériel au plus éveillé.  De même manière que l’on travaille avec les chakras en revenant en spirale, on approfondit chaque étape d’ashtanga, on purifie chaque niveau progressivement pour y revenir dans quelque temps.


1.    Yama: discipline sociale / régulations éthiques


. Ahimsa : non violence


La non violence c’est l’acceptation, la tolérance et l’amour. Patanjali dit que à coté au contact avec un vrai yogi, une personne ordinaire va automatiquement lâcher toutes ses tendances violentes, qu’elles soient physiques ou psychologiques. L’Ahimsa c’est également le développement de la conscience éthique et le refus de consommation des produits de violence tels que viande, volaille, poisson.


 


B. Satya : dire la vérité


A part le fait de ne pas mentir, la vérité dans le sens profond se compose également de l’honnêteté, de l’absence de jugement et du fait d’être vrai et juste envers soi-même. On peut tromper le monde extérieur, mais il est beaucoup plus difficile de rester honnête devant le juge intérieur. Voilà la vérité.


 


C. Asteya : ne pas voler


L’aspect subtil du fait de ne pas voler, est de contrôler le vol mental, c’est à dire l’avarice et la jalousie.


 


D. Brahmacarya : contrôler les pulsions sexuelles


Pendent les rapports sexuels l’énergie quitte le corps physique et subtil en sortant par le 1ier chakra. Une telle perte et descente d’énergie pousse la personne à revenir vers ses attachements matériels et égoïstes. Brahmacarya peut être total ou partiel (quand les personnes ont des rapports sexuels uniquement pour concevoir leurs enfants ou du moins se limitent à rester fidele à un partenaire).


 


E. Aparigraha : prendre seulement ce qui nous est nécessaire


Il s’agit ici du contrôle de l’envie et de l’accumulation.  Patanjali dit que « seulement celui qui s’est libéré de Moi et le Mien est capable de voir les choses dans leur nature véritable ».


2.    Niyama: discipline individuelle / observations intérieures


A. Saucha : propreté


C’est uniquement en respectant la propreté physique qu’on peut se diriger vers la propreté de la Conscience. Il faut purifier le corps des toxines, des maladies, refuser la nourriture artificielle (le junk food) et les intoxications comme la drogue, l’alcool, le café même le thé et le chocolat. Il faut porter les vêtements propres en tissus naturels et se laver deux fois par jour.


 


B. Santosha : contentement


Contentement peut être défini également comme gratitude et appréciation de ce que l’on acquiert.


 


C. Tapas : austérité


Le jeûne, et toutes les types de rétention ou d’ascèse aident beaucoup à contrôler les sens et le mental.


 


D. Svadhyaya : observations spirituelles et examen de soi


Cette étape parle de la nécessité de l’intégration dans la pratique l’étude des textes spirituels et l’observation de ses propres actions pour voir à quel point elle s’y accordent. Pour s’aider on peut avoir un journal spirituel.


 


E. Ishvara pranidhana : dévouement au Divin


Cela se traduit littéralement comme « se remettre au Divin ». Sans attendre les fruits et les résultats de ses actions, il s’agit de faire confiance à la Volonté Supérieure. Il s’agit également de la dévotion dans la pratique quotidienne, plus précisément d’offrir les bénéfices de ses propres actions au Divin ou à son Maître Spirituel. 


3.    Asana: pratique des postures


C’est uniquement quand l’on a commencé à avancer sur les Yamas et Niyamas qu’on peut aborder la pratique des asanas : A cause de l’énergie extrêmement puissante générée par la pratique des postures. Si cette énergie est dirigée par un mental agité, un ego débordant et un corps grevé d’intoxications et de maladies, cela peut se retourner contre le pratiquant. Mais si vous travaillez sur la purification du mental et l’hygiène physique et psychique, la pratique des asanas ne va qu’accélérer le processus.  


Dans son sens profond le terme « asana » veut dire : « la position du corps dans laquelle nous sentons que le Divin est à l’intérieur de nous ». L’asana doit être stable pour que ce sentiment de la présence divine ne s’en aille pas. La pratique des postures prépare le corps et le mental pour les étapes du pranayama et de la méditation.


4.    Pranayama: travail avec la respiration


La respiration étant le lien le plus sûr et en même temps le plus subtil entre notre corps physique et système psychique, elle aide à contrôler nos énergies et nos émotions. Elle permet de les purifier des tendances égoïstes et les diriger vers notre Etre Véritable.


« Prana » : c’est l’énergie vitale, et « ayama » l’extension. Pendant la pratique du pranayama en faisant l’extension de prana on ouvre et élargit également la conscience.


5.    Pratyahara: contrôle des sens


A ce niveau le contrôle des sens n’est pas seulement un tapas (une discipline) mais quelque chose d’indispensable. Le but d’un tel contrôle des sens est de ne pas dépenser de l’énergie dans les plaisirs sensuels pour rester concentré sur ses relations avec le Divin.


6.    Dharana: concentration


La concentration commence par la détente de la conscience, ceci est vrai à n’importe quel niveau : pour une personne cherchant sur son trousseau la bonne clé pour ouvrir la porte, au même titre que pour un yogi ayant le but suprême.  La concentration est fondamentale pour la méditation. L’objet de la concentration peut être la respiration, le mantra personnel ou votre image du Divin.


7.    Dhyana: méditation


Il ne s’agit pas ici de la méditation-relaxation que l’on connaît à nos jours en Occident, mais de l’arrêt des activités mentales. De grands yogis peuvent méditer pendent des années sans sortir de cet état. Ils ne sont plus perturbés pas leurs sens et ils méditent sur l’Univers ou l’un de ses aspects. 


8.    Samadhi: éveil /  réalisation du Soi


 Comme une rivière, en entrant dans l’océan, perd son identité et son ego, l’âme individualisée, l’Atman, s’unit avec le Brahman, avec l’Absolu. Le méditant et l’objet de méditation fusionnent et perdent leurs distinctions. L’ego brûle et l’Esprit devient omniscient et omniprésent.


 


 


Pour avoir du courage et de la détermination sur ce chemin, ayez en mémoire l’allégorie qui dit que « Le bonheur est la cible, le yoga est l’arc et vous êtes la flèche ».










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